Bref historique de la sorcellerie (1ère partie)
En raison de diverses persécutions à certaines époques, les adeptes de la Sorcellerie durent faire preuve de discrétion, d’où peu de sources écrites anciennes. C’est donc une chaîne ininterrompue d’Initiés qui a permis, et permet toujours la transmission d’une Tradition plurimillénaire. Cette Tradition prend de multiples apparences, suivant les peuples, tribus, pays, continents…. Mais elle est seule et unique dans son essence, et il n’y a pas de magie supérieure à telle ou telle autre.
Le point de départ et la raison profonde commune de la Sorcellerie est de vivre en harmonie parfaite avec le milieu naturel dans lequel on évolue, et de pouvoir agir efficacement sur le déroulement des événements de chaque jour. Les ondes Cosmiques (venues de l’espace) et telluriques (émises par notre propre planète) sont en constante interaction, et s’influencent les unes les autres. De plus, il faut tenir compte des Énergies propres aux quatre éléments Naturels que sont le Terre, le Feu, l’Air et l’Eau, à la base de toute manifestation tangible se produisant dans notre monde. Hier comme aujourd’hui, les Mages utilisent ces forces, Entités avec lesquelles il est possible de communiquer (bien sûr, il faut mettre de sérieux moyens secrets en œuvre).
Des témoignages archéologiques (15 000 ans avant notre ère) prouvent que les pratiques Sorcières ont toujours existé : statuettes représentant des Déesses Mères (culte de la fécondité), peintures d’Entités mâles et cornues…
En Europe, berceau de la Tradition Sorcière qui nous intéresse le plus, apparut vers 1500 avant J.C. le peuple des Celtes. Celui-ci se fixa en Autriche (situation géographique), puis s’amalgama avec des populations de la plus grande partie de l’Ouest du continent.
C’est ainsi que Druides et Chamanes unifièrent leur Savoir Magique. Au contraire d’aujourd’hui, hélas, Médecine, Magie et Religion formait un tout homogène, et chacune des spécialités était pratiquée en toute liberté.
Les Romains limitèrent un peu ces libertés ; exemple, le culte du Dieu Zalmoxis (ou Xalmoxis suivant les écrits) fut interdit. En revanche, ils assimilèrent vite les divinités locales des anciens pays celtiques à leur panthéon : l’Esos gaulois devint vite l’équivalent du dieu Jupiter… , etc…
La pire intolérance et tous les interdits vinrent avec l’avènement du Christianisme, et dès le début du 8ème siècle tous les dépositaires durent œuvrer secrètement, sous peine de bannissement, tortures et mort. L’Eglise inventa, au 10ème siècle, le Diable, source du mal et de tous les vices ; et l’on mit à son service tous les anciens dieux et déesses païens (les Légions de Satan !)…
A suivre…
Hécate