De la difficulté d’exercer honnêtement la profession de Sorcier(e)…! (Suite)
Tout d’abord, à quelques encablures du nouveau Millénaire, je vous présente mes voeux les plus sincères de santé (capital inestimable !), prospérité et réussite de votre vie en général, qui que vous soyez et quelque soit votre courant de pensée.
Étrange, diront certains, sous la plume d’une païenne…
Erreur, car une fois de plus je respecte la Tradition, baignant dans la même société que mes contemporains.
Et à propos de Tradition, clef de voûte de mon Art, je vais encore pourfendre quelques idées reçues de certains de mes consultants :
Le Sorcier ne fait pas de miracle (tout le monde n’est pas un certain Jésus…) !
Il tente d’aider ceux et celles qui le sollicitent par des Techniques particulières, transmises uniquement de Maître à Disciple, mais il n’est qu’un être humain et un intermédiaire. Il est une possibilité, un recours et rien d’autre.
Pour certains celà va sans dire, mais pour beaucoup, hélas, cela va mieux en le disant . Et je donne ici un méchant coup de griffe à ceux de mes confrères, ou plutôt soi-disant tels, qui promettent tout et n’importe quoi : des numéros gagnants du loto à l’amour de la plus belle fille du monde ! Il n’est pas facile d’être crédible après de tels propos.
Je me dresse également contre une certaine hypocrisie ambiante. Régulièrement nous sommes la cible des médias. Bien…
Pourtant d’autres professions hautement valorisantes ne peuvent être tenus à une obligation de résultat, bien que ceux qui l’exercent soient la plupart du temps des hommes et femmes très dévoués :
L’avocat gagne-t’il systématiquement son procès ? Le médecin guérit-il son patient à tous coups ? etc… etc…
Nul n’est parfait, nul n’est tenu à l’impossible, nul n’est d’origine divine. Restons un peu à notre place et prenons la peine de réfléchir avant de nous « lancer » dans quoique ce soit !
Enfin je voudrais remercier, et chaleureusement tous ceux et celles qui se sont reconnu(e)s dans mes propos précédents. Ils me réconcilient avec l’humanité, et me prouvent, s’il en était besoin, que l’honnêteté et le « Parler-Vrai » sont encore présents, n’en déplaise à ceux que les promesses aberrantes n’empêchent pas de dormir…
Peut être prochainement, et si mon humeur est un peu sombre, parlerai-je « de la difficulté d’être né », comme le fit l’admirable philosophe roumain CIORAN (soit dit en toute modestie de ma part)…
Hécate